vendredi 13 avril 2012

Pub trop marrante de Nadine Labaki

AUX QUATRE POINTS CARDINAUX- By Ronald Barakat


AUX QUATRE POINTS CARDINAUX

by Ronald Barakat on Thursday, April 12, 2012 at 9:58am ·
                                                                      (octosyllabes)

Seigneur, ils ont perdu le Nord
Ceux-là que l’on nomme des hommes;
Adam nous a jeté un sort
En mordant la maudite pomme.

Votre supplice sur la croix
N’a pas guéri de la morsure
Ce croyant qui vous dit «je crois»
Tout en rouvrant votre blessure.

La victoire sur le Péché
A sauvé nos âmes du Pire
Mais, hélas, n’a pas empêché
La propagation des vampires!

Car depuis, on s’autodétruit,
Dans un inextricable râle;
On pollue de haine et de bruit
La quiétude sidérale,

On met le Mal dans votre nom,
On cultive les arts du Crime
Qui prend des tournures sans nom,
Dont l’écho dépasse les cimes;

On se tue pour un point d’honneur,
On transforme, en croyant bien faire,
Un champ de honte en champ d’honneur,
Où jouent les forcenés de guerre.

On vous substitue un seigneur
Devant lequel on se prosterne,
Prêt à semer tous les malheurs
Afin qu’à jamais il gouverne.

Seigneur, ils ont perdu le Sud,
L’abandonnant à sa famine;
Ils lui offrent des pensées prudes,
Gardant pour eux la bonne mine;

L’armement lourd vient décorer
Leurs hangars, leurs dépôts, leurs caves,
Préférant s’entre-dévorer
Que de nourrir les ventres caves.

Certains se font chrétiens bon teint,
Posent la mitre sur leur crâne,
Tiennent des propos puritains
En fleurissant sous la soutane.

Ou bien de leur autel hautain
Nous astiquent fort les méninges,
Prêchent le bon Samaritain
Tout en ressemblant aux «trois singes».

D’autres préfèrent le turban,
Agitent l’index et la barbe,
Mettent tous les impies au ban
Et commandent qu’on les ébarbe.

Seigneur, on a perdu l’Ouest,
Lui, ses valeurs et ses symboles,
Il ne lui reste plus qu’un zest
D’humanité, rien qu’en paroles.

Il s’est fondu dans la Cité
Où il a érigé un temple
Au dieu de la Laïcité…
Et l’intégrisme le contemple.

Au Rationnel, sensé, censeur,
Il voue un pragmatique culte,
Se dit athée, libre-penseur
Derrière ses barreaux occultes.

Passionné du jeu des Nations,
L’Ouest n’est plus qu’un gong qui sonne;
Il a remis sa démission
Aux mains des Droits de la personne.

On a perdu aux quatre coins
Le respect de Dame Nature;
On a montré un plus grand soin
En maniant l’autre torture :

En s’évertuant à vicier
La faune, en flétrissant la flore;
En soufflant un air carnassier;
Et notre Dame qui s’éplore.

De pollution et d’extinction
On est passé Maîtres à vie;
Les futures générations,
S’il y en aura, seront ravies.

Les cris d’alarme se sont tus,
Étouffés par l’effet de serre;
Autour de notre esprit obtus
De plus en plus l’étau se serre.

Seigneur, on a perdu notre Est,
Les lieux sacrés de vos miracles;
Les croyants ont raté le test
En vous préférant des Oracles.

Ils s’enfoncent dans les passions,
Font bonne chair et bonne chère,
Célèbrent la résurrection
Sans rien voir de votre Lumière.

Ils conjurent leur vanité
Par des pratiques de foi vaines,
Puis regagnent l’Inanité
De leur conscience à peine humaine.

Ils se plient devant l’ostensoir
D’une manière ostentatoire,
Camouflant au grand jour leur soir:
Leur quête de luxe et de gloire.

De ces quatre points cardinaux
La mappemonde s’écartèle,
Dépassant tous les points finaux,
Toutes les limites mortelles.

Ils ont inversé l’Avenir,
Transformé les parcs en des tombes;
Seigneur, Il vous faut revenir!
Il se fait tard: la Terre tombe.

 R.B.
Meurtrière d’Espoir (à paraître)
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Le bus de Aïn el-Remmaneh se réincarne... pour mieux conjurer la guerre


Le bus de Aïn el-Remmaneh se réincarne... pour mieux conjurer la guerre

Par Gabriel N. FERNEINI | 13/04/2012
LIBAN « Et si le bus pouvait parler... ».

13 avril 1975.
Un bus transportant des militants palestiniens est la cible de tirs nourris dans le quartier de Aïn el-Remmaneh : 27 personnes sont tuées et 19 autres ont été blessées. Les Libanais (les simples citoyens du moins) ignorent alors qu’une guerre civile s’apprête à dévaster leur pays durant les quinze années à venir. Quinze ans de sang, de poudre, de plomb et d’épuration ethnique feront de « bostet Aïn el-Remmaneh » l’un des symboles phares de cette tragédie, mais, ironiquement aussi, l’un des rares traits d’union de l’histoire libanaise.

Trente-sept ans plus tard, la guerre est terminée en principe, mais le bus est toujours là, gisant, criblé de balles, rongé par la rouille, dans une aire d’exposition appartenant à l’ONG UMAM, à Haret Hreik.

En ce 13 avril 2012, UMAM veut nous prouver que l’intensité de ce symbolisme perdure dans le fond de notre conscience en lançant hier son initiative « Et si le bus pouvait parler... voyage au cœur de la mémoire du Liban et des Libanais ». Soutenue par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et par l’Union européenne, l’ONG a choisi de passer le flambeau du symbole à un nouveau bus plus adapté et contemporain. Stationné dans les locaux d’UMAM, le nouveau véhicule, un « descendant » de la bosta d’origine, semblait attendre patiemment le début de sa mission. Un intérieur équipé de matériel multimédia diversifié détonne avec la simplicité de l’extérieur. La nouvelle mission : sillonner le Liban dans le but d’informer et de prévenir les Libanais des horreurs de la guerre, toutes les guerres. Afin de mieux accomplir cette tâche, cet ancien retraité de la ligne Beyrouth-Saïda, sera bourré d’archives laborieusement rassemblées par UMAM sur le conflit interlibanais.

« Le Liban ne pourra pas tourner la page de la guerre sans d’abord la lire et la comprendre », a annoncé Lokman Slim, directeur de l’ONG, à une foule qui comptait dans ses rangs le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, le représentant du PNUD au Liban, Robert Watkins, et le représentant de l’Union européenne, Diego Escalona Paturel.
« Étant donné que toute bonne lecture est une lecture diversifiée, il est de notre devoir d’inviter les Libanais à mieux comprendre les différents points de vue qui se complètent pour éclairer les tenants et les aboutissants de cette guerre », a-t-il ajouté avec insistance.
Le nouveau bus a réussi à dessiner de petits sourires sur le visage des quelques personnes qui y sont entrées. Histoire de guérir les plaies et les maux d’une génération et d’un peuple traumatisé, ce bus et ses accompagnateurs tenteront d’expliquer aux Libanais cette guerre qui est sortie en principe par la porte, mais qui rentre parfois le bout de son nez par la fenêtre.

Malgré ses équipements high-tech, le nouveau bus de Aïn el-Remmaneh a focalisé l’attention de tous les présents. Les pages Facebook de ceux qui se sont pressés pour le prendre en photo en témoigneront probablement.
Au moins nous sommes d’accord sur un point (de départ) de notre histoire.

Sommes nous en 2012 ou à l' âge de pierre ou celui de l' Obscurantisme?

Je Rêve!!!
Sommes nous en 2012 ou à l' âge de pierre ou celui de l' Obscurantisme?
Pour ceux qui ne lisent pas l' arabe, il s'agit d' une nouvelle Fatwa chez les Saoudiens arbitrairement écrite par deux cheiks, Ossman el Khamiss et Saad el Ghamidi interdisant à la femme l' accès à l' internet à moins qu' elle n' ait à ses côtés un sbire expérimenté en cyberworld qui la régente !!!

pourquoipaspoitiers.over-blog.fr
‎1975-1990: 15 ans de guerre civile, plus de 150.000 morts Liban: Une nation…

jeudi 12 avril 2012

Just for Laughs


Invitation "Mer Terre Liban” jeudi 28 Avril




Mesdames et Messieurs,
Dans le cadre des activités entreprises par "Mer Terre Liban” pour la sensibilisation et la préservation de notre environnement, j’ai le plaisir de vous inviter au lancement de notre campagne  "Ma tzet el zeyt"ou « Ne jettes pas l'huile ». 
Une initiative qui vise à reduire les dégâts et pollution causés par les déchets des huiles de friture en organisant leur collecte et recyclage; cette campagne nationale s'échelonne  sur plusieurs étapes , afin de couvrir toutes les régions du pays, et démarre à la ville de Chyah,dont le conseil municipal collabore dans cette action et patronne l'événement.
Veuillez trouver en pièces jointes la carte d'invitation.

 « Mer Terre Liban »  compte sur votre présence.

Vicky Salame Ghosn



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mercredi 11 avril 2012

L'avertissement sur certaines pilules renforcé aux États-Unis


Les pilules contraceptives Yasmin... (Photo: archives La Presse)
Les pilules contraceptives Yasmin
PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE

Agence France-Presse
Washington
Publié le 11 avril 2012 à 09h44 | Mis à jour à 09h44
L'agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a annoncé mardi un renforcement de l'avertissement sur certaines pilules contraceptives comme notamment Yaz du laboratoire allemand Bayer qui accroîtraient le risque de caillots sanguins.
La FDA (Food and Drug Administration) précise que sur «la base des études qu'elle a analysées», elle a conclu que les pilules contenant de la drospirénone - un progestatif synthétique de nouvelle génération proche de l'hormone naturelle - pourraient être liées à un risque accru de formation de caillots».
La FDA a donc décidé d'«ajouter cette information sur les étiquettes des contraceptifs» concernés.
Ces études ont porté sur plus de 800 000 femmes ayant utilisé différents moyens de contraception entre 2001 et 2007.
Les pilules Yaz et Yasmin de Bayer, parmi les plus vendues, contiennent de la drospirénone combinée à de l'éthinylestradiol, un oestrogène très courant dans les contraceptifs oraux.
La FDA a comparé les nouvelles pilules à la drospirénone aux anciennes qui contenaient du lévonorgestrel en comparant les dossiers médicaux des femmes dans ces études.
Les pilules Yaz et Yasmin ont représenté 1,5 milliard de dollars de ventes dans le monde pour Bayer en 2010.
De son côté l'Agence européenne des médicaments a conclu en 2011 que ces contraceptifs oraux représentaient un risque accru de phlébite, une inflammation d'une veine, et que le l'avertissement devrait être mis à jour pour en tenir compte.
L'agence relevait aussi que le risque général de formation de caillot lié à toute méthode de contraception demeurait faible, ne justifiant pas une recommandation aux femmes de cesser de prendre des pilules contenant de la drospirénone.
Ces nouvelles pilules sont l'objet de plusieurs actions en justice dont une visant la pilule Yaz de Beyer engagée plus tôt cette année par les parents d'une jeune Américaine décédée à la suite d'un caillot sanguin.
Deux études publiées en 2011 dans le British Medical Journal ont conclu que les pilules Yaz et Yasmin triplaient et doublaient respectivement le danger de caillots graves comparativement à la génération précédente de contraceptifs oraux

Charles Aznavour: plaisirs fatigués


Charles Aznavour: plaisirs fatigués


À presque 88 ans - il les aura... (Photo: André Pichette, La Presse)
À presque 88 ans - il les aura le mois prochain -, il a toujours bon pied bon oeil. Ses traits ont vieilli, bien sûr, mais le geste demeure précis et Charles Aznavour a encore du ressort.
PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Derrière Aznavour, au centre de la scène de la magnifique Maison symphonique, il y avait une chaise. Noire, comme son costume, et un peu haute, le genre qui évoque le trône d'un réalisateur de cinéma. «Avec l'âge, elle s'est rapprochée», a précisé le vénérable chanteur, annonçant d'entrée de jeu qu'il en ferait usage lorsque la fatigue viendrait.
Or, elle n'est pas venue. Du moins pas beaucoup. Aznavour ne s'y est posé que deux ou trois fois au cours de la soirée. Chaque fois, seulement le temps d'une chanson. À presque 88 ans - il les aura le mois prochain -, il a toujours bon pied bon oeil. Ses traits ont vieilli, bien sûr, mais le geste demeure précis et il a encore du ressort. Mais là voix, est-elle encore là?
Aznavour n'a pas d'emblée convaincu sur ce plan avec un début de concert assez laborieux. Il a entonné Je n'ai pas vu le temps passerd'une voix chétive. La sono, mince et sans rondeur, l'était tout autant. D'ordinaire, ce genre de problème se règle au bout de trois chansons, Hier, c'est tout le premier tiers du spectacle qui en a souffert.
Le chanteur, lui, a donné des signes encourageants dès la quatrième chanson. Après s'être un peu défendu d'avoir écrit surtout des chansons d'amour, il en a chanté une, Tu ne m'aimes plus,tirée de son plus récent album. Oui, Aznavour a fait comme n'importe quel jeunot: il a amorcé son spectacle en imposant plus d'une demi-douzaine de chansons nouvelles.
L'inspiration de ses titres récents, curieusement, n'était pas nécessairement toute fraîche. Ce printemps-là, par exemple, ne parle pas du printemps arabe de 2011, mais plutôt de mai 68. Drôle de décalage. Par moment hésitant et sans grâce, le segment consacré aux nouvelles chansons, qui a notamment voyagé de la musique brésilienne au flamenco, fut sans magie...
Mais Aznavour a du ressort, écrivions-nous. Plus le spectacle avançait, plus il en faisait la démonstration. L'artiste n'a plus l'énergie de sa jeunesse, bien entendu, ni celle d'un homme dans la force de l'âge. Or, à plusieurs reprises, son chant s'est révélé d'une confondante vivacité. Ce fut le cas dans Mon ami, mon Judas, une chanson aux accents disco qui a plus de 30 ans.
Même si son concert n'était pas exclusivement consacré à ses chansons immortelles, Aznavour a amplement puisé dans son répertoire d'hier et d'avant, avant, avant-hier, comme il se plaît à dire:La Mamma, Je t'aime A.I.M.E., Je bois, Sa jeunesse, Paris au mois d'août et J'me voyais déjàétaient du programme hier soir. Et aussi Il faut savoir, qu'il venait tout juste de commencer lorsqu'on a dû quitter la Maison symphonique.
Il lui reste encore quelques concerts à Montréal et à Québec cette semaine. Peut-être reviendra-t-il encore dans un an ou deux? Or, si Aznavour s'avère, à 88 ans, plus convaincant que certains chanteurs qui ont 20 ans de moins, malgré ce nouveau souffle qu'il trouve en deuxième partie de programme, son concert d'hier avait quand même quelque chose du «plaisir fatigué».
Ce soir, vendredi et samedi à la Maison symphonique.


mardi 10 avril 2012

Les hommes les plus riches du monde arabe sont saoudiens…et libanais

À LA UNE
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Les hommes les plus riches du monde arabe sont saoudiens…et libanais
OLJ/Agences | mardi, avril 10, 2012

Le prince Walid ben Talal (en haut, à droite) et Joseph Safra (en bas à droite), les deux Arabes les plus riches au monde. Capture d'écran du site de Forbes Middle East.
Le prince Walid ben Talal (en haut, à droite) et Joseph Safra (en bas à droite), les deux Arabes les plus riches au monde. Capture d'écran du site de Forbes Middle East.

Le magazine Forbes Middle East publie sa liste annuelle.
Le magazine Forbes Middle East vient de publier sa liste annuelle des hommes arabes les plus riches du monde. Y figurent 36 milliardaires originaires de différents pays du Moyen-Orient. Le total de leur fortune est estimé à 121,3 milliards de dollars américains, une hausse par rapport à l’année dernière (117,6 milliards).

En tête du classement, figure, pour la deuxième année consécutive, le prince saoudien Walid ben Talal avec une fortune de 18 milliards de dollars. Il est suivi du banquier libano-brésilien, Joseph Safra, qui possède un total de 13,8 milliards, selon Forbes.

Parmi les autres milliardaires libanais présents sur la liste figurent le Premier ministre Nagib Mikati et son frère Taha, tous les deux en 8e position. Le frère de l’ex-Premier ministre Saad Hariri, Bahaa, arrive quant à lui en 13e place, suivi du Libano-brésilien Moïse Safra, le frère de Joseph Safra. Saad Hariri, lui, est 21e sur la liste, alors que ses deux autres frères, Ayman et Fahed sont en 32e position.

Le Liban et l’Arabie saoudite arrivent en tête de la liste établie par Forbes avec un total de huit milliardaires pour chacun des deux pays, précise le magazine. L’Egypte, pour sa part, en compte sept, alors que les Emirats arabes unis en comptent quatre. Le Maroc, qui apparaît pour la première fois sur la liste, aligne trois milliardaires. Le Koweït, lui, a été classé en sixième place avec seulement deux milliardaires, les frères Bassam et Kutaïba al-Ghanim. La famille koweïtienne al-Kharafi a été retirée de la liste à la demande officielle des membres de la famille, précise toutefois le magazine.
Enfin, la Jordanie, la Syrie et l’Irak affichent, chacun, un seul milliardaire.


Guide Zawaq des vins du Liban"


Tania Hadjithomas Mehanna invited you to "Lancement du Guide Zawaq des vins du Liban"
Lancement du Guide Zawaq des vins du Liban
Wednesday, April 18 at 6:00pm
Location: Hôtel Le Gray
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